1. |
Premier tableau
03:11
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Quarante, quatre zéro
Quarante, quatre zéro
Trente-cinq, trois cinq
Trente-cinq, trois cinq
Trente-et-un, trois un
Trente-et-un, trois un
...
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2. |
Tu quittes
02:59
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Tu m’dis qu’tu penses que j’suis pas mal
J’te regarde, j’me dis oui, ce serait pas mal
J’me demande si j’devrais t’avertir
Que j’vais finir par te faire mal
Ton coeur va rentrer d’urgence à l’hôpital
Sur une civière d’un bleu banal
L’infirmière dans son pyjama à motif d’animal
Va t’expliquer que c’qui s’est passé est tout à fait normal
Elle voudra t’montrer des diapos d’mon passé
Qu’elle fera projeter sur un mur blanc cassé
Et tu comprendras qu’j’ai les mains sales
Oui, j’ai les mains sales
J’ai les mains sales
Tu quittes
Tout de suite
Les branches
Comme les planches
C’est dommage
C’t’à ton avantage
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3. |
Repos
08:13
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J’ai besoin d’un repos
De piquer une plonge dans un autre pays
Dans l’milieu de mon cerveau y’a un doute qui me ronge
J’me demande si t’es du même avis
J’ai besoin d’un repos
De plonger dans un songe dans une chambre sans lueur
Dans un drôle de traîneau y’a toi qui me louange
T’ambitionnes une sorte de clameur
Et tu montes tellement vite que tu te r’vires à l’envers
Tout le monde que t’invites finira par faire la fête
Et les ponts que tu évites tomberont comme un froid d’hiver
Sur ton monde qui s’effrite comme ce qui t’reste de tête
J’ai besoin d’un repos
De songer comme une éponge
Dans l’espoir d’endurer nos humeurs
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4. |
D'la scrap
02:49
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Des peignes qui frisent, des moteurs qui se crispent
Sur l’poêle un chaudron, la peau qui colle sur le rond
À ’pharmacie une pancarte dans grosse vitrine
Section restaurant ouverte dès maintenant
Des beignes, des frites, d’la liqueur pis des chips
Des pattes de cochon qui pigent des rondelles d’oignon
Une cuillerée d’Vicks, un shooter de lave-vitre
Des oreilles de crisse, c’t’une pizza d’clown triste
D’la poutine, des guédilles
Un poster en mélamine
La routine, mauvaise mine
Sniffer du gaz dans une guénille
Mercantile pacotille
D’la scrap
Un show d’girouettes, des belles pirouettes, des caresses de luettes
Téléroman sur le divan, plein d’monde qui ment
Des plaintes, des frimes dans l’oeil, des coquilles d’oeuf en cuir
Des ondes masquées, des zones cachées, steak de rat musqué
Avide de sexe artisanal, artificiel, méconnaissable
Ambidextre, reconnaissant
Calculateur de quintes provocantes
Argumentaire dominant
D’la scrap
Avoir toujours dans ’mire le même maudit public cible
Qui aime voir les filles frémir sur des machines d’usine
De souris à bille
D’la scrap
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5. |
Dernier tableau
07:27
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Surprise!
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6. |
Sur le tapis, étendu
05:42
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Combien de fois j’t’ai dit mon chum
D’acheter d’la médium
Va falloir que t’a rapportes
La salsa est trop forte
J’ai pus la tête à ça
Les émotions fortes
Les feux d’artifice
J’ai perdu l’habitude
J’ai l’goût d’un repas tiède
D’un pain d’viande tablette
Le chacal que j’étais
Se tient loin d’la soupe chaude
J’ai l’goût d’paysages ternes
Qui n’vont pas m’éblouir
Quelque chose de mat
Parce que lunettes de soleil brisées
Tu mènes une vie d’chandelle
Tu brûles par les deux bouts
Demain seras-tu debout?
J’manque de paraffine
Pour te donner la réplique
Sais-tu c’que ça implique?
J’ai l’goût d’une histoire simple sans péripéties
J’veux pas monter ni descendre, je veux rester ici
Sur le tapis, étendu
Les yeux dans mon écran d’plafond
Combien de fois j’t’ai dit mon chum
Que pour être un homme
Pas besoin de ta voix forte
Juste que les bons mots sortent
J’ai pus le temps pour ça
Les bombes assourdissantes
Fini les sacrifices qui coupent ma solitude
J’ai l’goût d’une tisane qui va m’engourdir
Quelque chose de long
Parce que le temps va passer
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7. |
À entendre
04:36
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Y’a plein d’monde qu’y’a un paquet d’bonnes théories sur un tas d’affaires
Y’a pas une bombe qui tombe sur Paris quand t’as rien à faire
Tu me pousses dans l’dos, tu me frappes la face
J’dis des gros mots mais t’effaces toutes les traces
Y’a rien d’trop beau, tu brûles des liasses de piastres
À ton boulot tu signes des dédicaces
Y’a trop d’pions qui prennent une décision juste quand y’ont pas l’choix
Qui vont le long des occasions de dire qu’ils sont maladroits
Tu déboules dans tous les sens
T’achètes d’l’essence pour faire des longues distances
Tu déboutes toute ton arrogance
En connaissance de cause tu plaides l’ignorance
Saute sous la pression
Prends pas trop longtemps
Tente pas ta chance d’attendre
La lente et tendre perte de raison
Qui occupe ton temps d’attente
À entendre qu’y’a juste toi qui peut comprendre
Sans jamais aucun de point de vue à défendre
Y’a plein d’monde qu’y’a un paquet d’bonnes théories sur un tas d’affaires
Y’a pas une bombe qui tombe sur Paris quand t’as rien à faire
Tu me parles dans l’dos, tu me coupes dans ’face
J’dis des beaux mots pis j’efface toute la crasse
Y’a rien d’plus gros, t’en es devenu bonasse
Sous ton bureau tu caches ton marasme
Y’a trop d’pions qui prennent une décision juste quand y’ont pas l’choix
Qui vont le long des occasions de dire qu’ils sont maîtres chez soi
Tu me pousses à boutte, tu m’extirpes de tous mes sens
La fièvre descend, t’en profites pour être une nuisance
Tu te prives de toutes les jouissances
Dans ta souffrance t’as très peu de concurrence
Saute sous la pression
Prends pas trop longtemps
Tente pas ta chance d’attendre
La lente et tendre perte de raison
Qui occupe ton temps d’attente
À entendre qu’y’a juste toi qui peut comprendre
À entendre
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8. |
Au bas de l'escalier
02:48
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J’t’ambivalent
J’hésite entre la corde et le gun
Quand j’ai pus d’fun
Je pense à mon père
Qui pensant au sien
Bouteille à la main
Déboule l’escalier
Qui monte au grenier
Et je me dis que l’escalier
S’il est mécanique
Est un moyen de locomotion
Pas une arme en soi
Sans une participation
D’un élément extérieur
Le vent, l’alcool ou un esprit vil
Qui t’pousse aux limites de tes piles
En dehors de tes souliers
Au bas d’l’escalier
Vers une mort assurée
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9. |
Ma chambre
06:04
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J’ai pas d’intimité mais j’partage les factures
R’garde pas les laminés qui tapissent les murs
Rentre s’a pointe des pieds, on aura la paix
Garde tes souliers, personne ne saura qu’tu y es
Ma chambre est petite mais j’peux pas t’offrir mieux
Si on s’colle y’aura d’la place pour nous deux
As-tu peur du noir? Je ferme la lumière
J’ai pas d’supers pouvoirs mais je sais comment faire
Couchés, le temps est mieux réparti
Comme mon corps étendu sur le tien
Est-ce que tu dors ou c’est ta manière
De me montrer que tu m’appartiens?
Au p’tit matin tes tattoo d’oiseaux veulent s’envoler
Mais l’encre les garde emprisonnés
Tes paupières cachent quelque chose de beau
J’ouvre les rideaux
Le vent se lève, on part en radeau
Sous les draps tu ressembles à une statue honorifique
Qu’on s’apprête à dévoiler
Tu reprends vie durant ma visite
Si tu cries les murs vont trembler
Si tu trembles le plafonnier va tomber
Si tu tombes le plancher va craquer
Si tu craques c’est la fin du bail
Ma chambre est p’tite mais si on s’colle
Y’aura d’la place pour deux
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10. |
Tu commences ensemble
03:55
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11. |
La tête d'affiche
03:09
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J’crois pas en la tête d’affiche
Sur toute j’ai autant d’opinions
Qu’y’a de faces sur un dé d’donjon
J’avancerai pas en arrière
Même si j’m’ennuie
De quand les joueurs de hockey
Pas d’casque se plaquaient
Dans des bandes sans publicité
J’crois pas en la tête d’affiche
Au prochain vote j’apporte une cenne
Que je tirerai à tête ou bitch
J’habite dans une mise en demeure
Et puis j’m’ennuie
Je pense à cette position qui nous magnétise
Au bracelet que tu portes à ta cheville
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